Corvée du jeudi1ernovembre2018 :
Une nouvelle nuit d'inquisition où les tortionnaires n'avaient pas cessé d'embrocher mon malheureux gland. Cette torture incessante et permanente perturbait grandement ma nuit de repos. Lorsque
je trouvais enfin le sommeil, un nouvel affront a fait son apparition. Le nouveau traitement préparatoire que je prenais, en vue de ma prochaine hospitalisation, depuis lundi, commençait à faire
son effet. En cours de nuit, lors d'un endormissement, normalement,
bienfaiteur, le lavement
des intestins débutait. Je me réveillais en sursaut, suite à un nouveau cauchemar où j'étais, une nouvelle fois, supplicié, je me rendais compte avec stupeur et effrois que mes draps avaient
servis de réceptacle aux selles qui se liquéfiaient progressivement dans mes boyaux. Non seulement les draps en étaient immaculés, mais, en bougeant pendant le mauvais rêve, j'en avais, les
fessiers et les cuisses, badigeonné de merde. Endormi, comme un automate, je devais prendre une douche. Je posais, ensuite, mon postérieur sur les toilettes. Le froid de la faïence me
réveillait avec un gros frissonnement de honte, d'avanie et de vexation, qui secouait tout mon corps. Je devais, aussi, pour plus d'humiliation, changer mes draps et refaire le lit en milieu de
nuit. Pour éviter de nouvelles mésaventures, je posais sur le lit un grand plastique recouvert d'une grande serviette de bain. Ainsi, je n'aurai que ces pièces de tissu à nettoyer.
Auparavant, j'avais beaucoup de mal à trouver le sommeil à cause des inquisiteurs, mais une nouvelle complication dégradante s’ajoutait à mes veillées
nocturnes. Dès que je
m'assoupissais, mon sphincter se relâchait, tous les excréments, liquéfiés par la nouvelle drogue médicamenteuse, s'écoulaient sans que je ne puisse les contenir et m'en rendre compte. Toutes les
heures, après un somme, plus ou moins court, je me levais pour changer le drap de bain, prendre une douche et je buvais un verre d'eau pour tenter de dormir le plus longtemps possible. Pour ma
malédiction, ces temps de repos étaient de plus en
plus courts, les
inquisiteurs s'en donnaient à cœur-joie. Non seulement, je devais contenir mes tortionnaires, mais, en plus, je devais régenter cette nouvelle avanie avilissante, qui, dès que mes sens
s'engourdissaient, je devenais incontinent. Nouvelle forme de honte, de frustration, d'humiliation et de déchéance. Je n'osais plus m'endormir, car je savais que les fuites de matières fécales se
renouvelleraient. Après plusieurs douches nocturnes et entre deux
sommes, j'attendais avec
nervosité et fébrilité, l'aube se lever. Sans attendre la sonnerie de réveil, je me levais, l'esprit dans le brouillard et les yeux embués. À l'aveuglette, je me rendais dans la cuisine et je me
faisais couler un triple expresso. J'avais l'impression de ne pas avoir dormi. Je marchais au radar. Le premier café ne faisant pas effet, je m'en faisais couler un second. Je saluais
mes Masters sans pouvoir leur avouer ma mésaventure de la nuit et qui n'était pas terminée ! Ce n'est que le début des humiliations, des frustrations et des outrages. J'avais
tellement honte que je m'inquiétais pour mes engagements de la matinée. J'avais promis, à un couple d'amis âgé, de les emmener au cimetière, sur la tombe de leurs parents et de leur fils
décédé subitement. Je passais à la salle de bain. Je commençais par un rinçage grossier des serviettes de toilette que j'avais mis, au fur et à mesure, à tremper dans la baignoire. Je les
déposais, les unes après les autres, dans la machine à laver. Je lançais le programme de lavage immédiatement pour qu'à mon retour, je puisse les faire
sécher le plus
rapidement. Elles allaient, encore, servir plusieurs nuits. Je rinçais la baignoire pour pouvoir faire ma toilette. Je prenais une nouvelle douche pour dissiper les brumes et la brouillasse qui
obscurcissaient encore mes esprits. À moitié éveillé, assis sur le bord de la baignoire, je prenais le marqueur rouge, et j'inscrivais sur la cuisse gauche, la date du jour et sur la droite, le
numéro d'enregistrement au registre des slaves. Debout sur la paillasse de
bain, devant le miroir,
j'indiquais sur le torse, l'appartenance de la sous-merde à Master Éric et Maître Michael. Sur le pubis je répétais la date de la pose de la cage de chasteté. J'attrapais mon portable
et je prenais le premier cliché dans la salle de bain. Je préparais les vêtements, que je porterais dans la journée, sur le sol, dans le couloir devant les toilettes. Je les photographiais et je
passais dans le chiotte que j'avais, dans la
nuit, monopolisé. Je
continuais en prenant un cliché de la date du jour, puis le numéro d'enregistrement. Je poursuivais par les chaussettes dans ma gueule, l'appartenance de la sous-merde, sur le torse et la date de
mise en chasteté sur le pubis. Je terminais par une vue de pieds avant de m'asseoir sur le trône. Quand je posais, une nouvelle fois, mon postérieur sur la latrine, la froideur de la faïence le
glaçait et provoquait un frisson qui me secouait de la tête aux pieds. Malgré l'envie d'uriner, les bourreaux continuaient, sans cesse, les tortures du malheureux gland. Je vidais ma vessie avec
soulagement. Je réalisais une dernière photo. Je secouais le mitard et son pensionnaire pour évacuer les résidus, potentiels, de pisse. Je les séchais avec du papier-toilette pour éponger toutes
traces éventuelles. Je me lavais les mains et je me les essuyais. L'heure tournante, je m'habillais. J'enfilais les chaussettes que j'avais, encore, dans la gueule, puis le maillot de corps, le
pantalon où j’installais, contre mes fessiers, plusieurs couches de papier-absorbant. Cette précaution afin d'éviter, involontairement, de
chier directement dans le
futal. Heureusement, je pensais à cette précaution, car, elle s'avérerait très utile ! Je terminais par mettre le pull à col roulé en laine et le gilet sans manches, où j'entreposais,
comme de coutume, le portable dans une des poches frontales. Ce lavement des boyaux, ne faisait que débuter ! Je partais à mon rendez-vous. Pendant toute la journée, les déperditions
fécales allaient continuer sans répit, ce qui allait causer
beaucoup d'humiliation,
de frustration, de vexation et d'avilissement. Sans compter les ballonnements, les maux d'estomac et d'intestins, par moments, à se tordre de douleur, plus, une fatigue grandissante à cause
d'un manque de sommeil accru. En fin d'après-midi, la douleur devenait de plus en plus intense. Je téléphonais au médecin. Je lui expliquais ma situation qui était devenue intenable.
Elle me demandait de préparer ma valise car elle allait envoyer un VSL pour me chercher. Pendant ce temps, elle ferait préparer ma chambre pour une pré-hospitalisation d'urgence. Plié
en quatre, je tentais de préparer ma valise. J'étais en plein préparatif lorsque l'on sonnait à la porte. J'allais ouvrir, toujours avec des douleurs insupportables. C'était l'ambulancier. Je le
faisais rentrer et il allait m'aider à terminer ma valise. Tout d'un coup, je pensais, avec horreur, que la clef du cadenas était encore au congélateur dans son bloc de glace. Je prenais un
sachet plastique où je plaçais le bloc et je l'enroulais dans une serviette de toilette. Mes affaires prêtes, l'infirmier prenait ma valise et je fermais ma porte à clef. Il m'aidait à
m'asseoir dans le véhicule et nous partions en direction de l'hôpital.
Je prie mes Masters, Master Éric
et Maître Michael, les visiteurs assidus ou de passage de bien vouloir m'excuser pour le retard pris dans la publication des rapports. Le traitement m'a valu
une pré-hospitalisation en urgence, et donc, un séjour plus long et une absence accrus, avec des douleurs insupportables, une fatigue et une lassitude grandissantes avant que
je puisse réaliser les examens.
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