Samedi 19 novembre
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12:00
Suivi Médical
Ce mercredi, en début d'après-midi,
je prenais une douche car j'avais un rendez-vous avec le cardiologue. Avant que la consultation ne débute, je me préparai mentalement à ce que cette visite soit humiliante et dégradante. Je
m'habillais en débutant par le "maudit"boxer blanc qui met en évidence la cage, un maillot de corps, une ceinture abdominale, un pull, un treillis, une paire de
chaussettes et des baskets. Avant de boutonner le pantalon, je prenais un cliché de l'ignoble sous-vêtement que Maître Mickaël avait choisi et 
qui allait me porter "malheur". Lorsque mes chauffeurs sonnèrent à
la porte, j'enfilais ma parka et je les retrouvais dans le hall de l'immeuble. Après avoir fait l'enregistrement de ma visite, je rejoignais la salle d'attente. Une infirmière que je connaissais
malheureusement, vint me chercher et m'invitait dans une salle où elle me demandai de me mettre en sous-vêtement. Mes déboires ne faisait que de débuter. Je commençais à m’exécuter quand la porte
s'ouvrit et un interne pénétra. Il m'invitait à continuer à me déshabiller tout en m'expliquant qu'il ferait les premiers examens. Mon palpitant battait de plus en plus vite et des émotions
d'humiliations et de frustrations montaient en moi. J'étais "enfin" en sous-vêtement, je m'allongeais sur la table d’examen. En levant un peu la tête je ne voyais que cet "everest" qui se
dressait dans mon boxer. Je maudissais cette cage et ce sous-vêtement qui la mettait à l'honneur. L'infirmière plaçait sur mon torse des patchs pour l’électrocardiogramme. Elle me demandait de ne
plus bouger ni parler. Je fermais les yeux pour ne pas regarder leurs expressions mais je sentais leurs yeux me dénuder et deviner ce qui faisait ce monticule. Elle fit la réflexion que mon
moteur était en train de s’emballer…. 
Effectivement, j'avais l'impression que mon cœur allait exploser
dans ma cage thoracique. Elle continuais en vérifiant que ma tension était bonne. Terminé, c'est l'interne qui prit la suite pendant que l'infirmière m'enlevait les pastilles sur ma poitrine. Il
s'assit sur ma gauche, et avait à coté de lui, un appareil pour le Doppler. Tout en m'expliquant l'inspection qu'il ferait avec une sorte de crayon, son regard balayait la partie intermédiaire de
mon corps, en ayant un sourire en coin qui voulait dire beaucoup !!! Il débuta par la jambe gauche, près de lui, et son stylo descendait et montait tout le long. Il me demandait aussi
d'ouvrir la cuisse et de tourner la jambe. Il fit le tour de la table et se rassit sur son siège. Il continuait par la jambe droite et me la fit tourner dans tous les sens. Plus l'analyse prenait
du temps et plus j'avais la sensation qu'il prenait un malin plaisir à faire durer l'inspection des jambes d'autant plus qu'il avait un spectateur qui stationnait à coté de lui, l'infirmière
n'avait pas l'intention de s’éclipser. Il termina en m'expliquant qu'il n'y avait pas de dégradation depuis un an. Il remballait son matériel pendant que je revêtais le maillot de corps, le
pantalon et la parka. Je prenais sous les bras le reste des vêtements car je devais passer dans la salle voisine où le médecin terminerai les examens et ferait son diagnostic. Je reprenais la
position sur une nouvelle table dans la même tenue que précédemment. J'avais de plus en plus honte avec des relents de frustrations et d'avilissements. Le médecin entra enfin. Il me reconnu et
après quellques formalités d'usage s’assit à coté de moi et découvrit plus précisément mon boxer et le monticule qui pointait.
Il me dit que j'avais toujours des sous-vêtements très tendance Je ne pouvais qu’acquiescer car j'étais de plus plus mal à l'aise et mon palpitant risquait de sortir de son coffre. Après avoir enduit mon torse d'un peu de gel, il entamait
l'échographie du cœur. Je dû me mettre sur le côté pour la suite de ma torture. Il terminait enfin et rangea son matériel en m'autorisant à me rhabiller. Je m'exécutais sans rien dire mais
heureux que mon supplice se termine enfin. Il regarda mon dossier et dicta le courrier pour les autres médecins. Il rédigea le renouvellement de l'ordonnance. Quand je fut près je le saluais pour
un an. Je passais aux toilettes pour ôter le boxer et prendre en photo la prison de ma pauvre nouille qui ne sert à rien juste à pisser. Je demandais, ensuite, à la secrétaire d'appeler mes
chauffeurs que je retrouvais à l'accueil. Ils me ramenèrent chez moi et j'ai pu reprendre ma vie sans public, momentanément….
Par Bâstard a KC slave n°411-103-335
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Publié dans : Chez le cardiologue
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