Mardi 27 novembre
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19:00
Hospitalisation du 05 novembre 2018
L'ambulancier qui était venu me
chercher en urgence ce jeudi 1er novembre. Il m'aidait à me rendre dans le service de gastro-entérologie. J'avais tellement mal au ventre que je n'arrivais pas à marcher. Il empruntait
donc, un fauteuil roulant à l'accueil. Ma chambre était prête. Dès mon arrivée, le médecin m’accueillait. Elle demandait à une infirmière de faire une injection de calmants pour que je
puisse me déshabiller. Quand la douleur était supportable, je passais dans la salle de bain pour ôter mes vêtements et surtout, les attributs du slave. Je prenais le bloc de glace avec les
clefs et je le faisais fondre rapidement sous l'eau chaude. Pendant ce temps, je me déshabillais rapidement. Avant d'enlever les attributs, je prenais un cliché de pieds. Pendant que je les
ôtais, une infirmière vint frapper à la porte, demander si j'avais besoin d'assistance. Me voyant mal lui proposer de m'épauler avec la cage et le collier, je la remerciais gentiment. Je
m'empressais à les retirer et à les cacher dans le tiroir à code de ma table de nuit, ainsi, personne à part moi, en avait l'accès. J'enfilais le short et le
t-shirt, je rangeais mes
affaires et je me mettais au lit après avoir fait un nouveau cliché. Une nouvelle infirmière arrivait avec une chemise d'hôpital, des protections, et le nécessaire pour poser un cathéter. Elle
branchait une perfusion avec un calmant. Je devais continuer à boire la purge. Chaque jour, je devais m'enfiler plus d'un litre. Ce liquide faisait son effet. Malheureusement, les pertes se
produisaient, de plus en plus, la nuit. Dans ces conditions, je n'avais aucun contrôle sur les pertes. Pour éviter des accidents, à contre cœur, j'enfilais une protection. J'avais l'impression
d'être un nouveau-né avec ses couches. Cette situation devenait chaque nuit de plus en plus humiliante et dégradante. Le week-end se passait et je me retrouvais le lundi. Je devais encore boire
deux litres dans la journée et autant dans la nuit. Les repas étaient de moins en moins consistants. À partir du dimanche soir, je n'avais le droit qu'a un bol de bouillon. Ainsi, mes
intestins et mon côlon devenaient de plus en plus propres. Le mardi après-midi, un brancardier me descendait au bloc. Là, un infirmier m'accueillit. Il
m'expliquait le déroulement.
L'anesthésiste et le médecin en firent autant. On m'emmena au bloc glacial. J'acceptais la couverture qu'une aide-soignante me proposait. On brancha sur le cathéter le somnifère et en un rien de
temps, je plongeais dans les bras de Morphée. Je me réveillais difficilement quand l'anesthésiste me donnait de petites gifles pour que je reprenne conscience. J'émergeais difficilement. Quand je
fus complètement réveillé, une brancardière me
ramena à ma chambre. Je
replongeais dans un sommeil profond. Une aide-soignante m'apportait le premier repas correct. Je m'empressais d'avaler ce dîner et je me rendormais aussitôt. Le mercredi matin, la doctoresse
passa en m'annonçant que tout allait bien dans le côlon. Avant de m'autoriser à sortir, elle m'auscultait. Quand elle palpa mon ventre, je fis un bond dans le lit. Ne comprenant pas, elle
m'annonçait qu'un scanner en urgence était nécessaire. Après avoir pris contact avec le service, une nouvelle brancardière me descendait au service de radioscopie. Un assistant me prenait en
charge et je passais, allongé, dans la gueule du monstre. L'examen terminé, on me remontait en chambre. L'après-midi, le médecin m'annonçait que mon séjour allait se prolonger, car j'avais des
lésions dans l'intestin et une infection dans le sang. De suite, un antibiotique fut rajouté à ma perfusion et un traitement pour activer la cicatrisation des lésions. Je pouvais enfin déposer
les protections et me rendre aux toilettes normalement. Je restais douze jours de plus dans cette résidence secondaire.
Progressivement, l'infection
se résorbait. Un matin, la doctoresse m'annonçait ma sortie pour l'après-midi et demandait un VSL. Je pouvais enfin retrouver mes pinacles. Après avoir pris mon dernier repas, un infirmier venait
me débrancher et ôter le cathéter. Je pouvais me remettre en tenue. Je passais donc dans la salle de bain et je posais, à contre cœur, la cage en place avec un cliché. Je faisais de même avec le
collier que j’immortalisais. Je prenais une dernière photo de pieds avec les attributs du slave avant de me rhabiller. Je faisais ma valise et j'attendais mon taxi. Un ambulancier
arriva pour m'accompagner chez moi. Avec plaisir, je retrouvais mes habitudes. Je prévenais mes masters de mon retour. J'avais aussi une semaine d’arrêt que j'apportais au directeur pour qu'il
puisse organiser le travail d'un chacun. Une cousine m'invitait à passer cette semaine chez elle. J'en profitais pour rendre visite à ma mère en milieu médicalisé. Une nuit, j'étais transporté
dans un rêve. Je me sentais glissé après plusieurs péripéties et rebondissements, je me retrouvais momifié. J'avais la queue raide,
plaquée contre le pubis et mon
bas du ventre. Je sentais une montée de jus bienfaitrice qui ne se terminait pas. J'étais en pleine extase quand je faisais un bond dans le lit. Je venais de jouir inconsciemment et une belle
carte de France, tout humide, trônait sur le drap. Honteux et humilié, je me rendormais contrarié. Le matin, je vérifiais le lit pour confirmer ou non ma mésaventure de la nuit. À mon
grand désespoir, je n'avais pas rêvé. Une belle tâche trônait sur le drap. Le jour où je prenais congé de la famille, je roulais les draps que je déposais devant la machine à laver, espérant que
ma cousine ne s’aperçoive pas de ma mésaventure d'une nuit. Je regagnais mon domicile le dimanche en fin d'après-midi. Le lundi matin, j'informais mes Masters de ma déconvenue nocturne.
Ils m'ordonnaient de l'intégrer dans mon rapport.
Je remercie mes Maîtres pour le soutien
moral pendant ce séjour prolongé ainsi que les fidèles lecteurs.
Bonjour Master Éric et Maître Michael,
En consultant le blog de votre sous-merde, j'ai constaté que beaucoup de "Slave" n'avaient pas encore été changé par "Sous-merde", et ce :
Dans les titres de catégories "Matos du slave, sorties du slave, …."
Dans les liens "Profil Sm-Boy du slave, profile FetLive de Bastard a kc, …."
Pour bien débuter la nouvelle année, il serait bon que votre sous-merde fasse les modifications nécessaires.
Master Phénix.
Bonjour Master ERIC et Maître MICKAEL ,
Voilà un compt- rendu qui est clair et bien rédigé. De belles photos bien explicites . La photo du lit est bienvenue pour montrer la réalité des choses. Tous les décors en photos montrent bien que votre sous-merde avait pensé à son compte-rendu à rédiger.
Elle aurait pû par son passage sous clef numérotée !
Mr Alain44